impratiqué

⇒IMPRATIQUÉ, -ÉE, adj.

Rare

A. — [En parlant d'une action, d'un programme] Qui n'est pas pratiqué, mis à exécution. On appelle toujours chez nous impraticable ce qui est impratiqué (BERLIOZ, Grotesques mus., 1869, p. 218). Voilà la véritable politique, malheureusement impratiquée et peut-être impraticable dans ce pays-ci (MÉRIMÉE, Lettres Panizzi, t. 2, 1870, p. 161).

B. — [En parlant d'un espace] Qui n'est pas fréquenté. Cette route est presque impratiquée, si ce n'est pour les pâtres et quelques muletiers (LATOUCHE, L'HÉRITIER, Lettres amans, 1865, p. 172).

Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1821 (LATOUCHE et L'HÉRITIER, loc. cit.). Dér. de pratiqué, part. passé de pratiquer; préf. in-¹.

impratique [ɛ̃pʀatik] adj.

ÉTYM. 1902-1903, Valéry; de im- (→ 1. in-), et pratique.

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♦ Rare. Qui n'est pas pratique.

0 La décadence de la logique — due aux journaux, à la politique bête, à l'infusion du peuple — c'est-à-dire à l'inutilité de la logique même, aussi impratique à l'égard des masses que le discours à l'égard d'un bœuf.

Valéry, Cahiers, t. II, Pl., p. 1450.

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CONTR. Pratique.

Encyclopédie Universelle. 2012.